
La restauration d’une œuvre d’art est soumise à un code de déontologie qui a été établi par la European Confederation of Conservators-Restorers (https://www.ecco-eu.org/). Ce code guide le restaurateur-conservateur dans sa pratique en lui donnant un cadre de référence, notamment :
- Le Conservateur-Restaurateur respectera la signification esthétique, historique et spirituelle ainsi que l’intégrité physique du patrimoine culturel qui lui est confié (art. 5)
- Le Conservateur-Restaurateur devrait prendre en compte tous les aspects de la conservation préventive avant d’effectuer des travaux physiques sur le patrimoine culturel et devrait limiter le traitement à ce qui est seulement nécessaire (art. 8)
- Le Conservateur-Restaurateur s’efforcera de n’utiliser que des produits, des matériaux et des procédures qui, selon le niveau actuel des connaissances, ne porteront pas atteinte au patrimoine culturel, à l’environnement ou aux personnes. L’action elle-même et les matériaux utilisés ne devraient pas interférer, dans la mesure du possible, avec tout examen, traitement ou analyse futurs. Ils doivent également être compatibles avec les matériaux du patrimoine culturel et être aussi facilement et complètement réversibles que possible (art.9)
- Le traitement de conservation-restauration du patrimoine culturel doit être consigné dans des rapports écrits et illustrés incluant l’examen préliminaire, le diagnostic, toute intervention de conservation/restauration et les autres informations pertinentes (art.10)
- Le Conservateur-Restaurateur ne doit pas retirer de matériau du patrimoine culturel à moins que cela ne soit indispensable à sa préservation ou qu’il porte atteinte de manière substantielle avec la valeur historique et esthétique du patrimoine culturel. Les matériaux retirés seront conservés, si possible, et la procédure entièrement documentée (art.15)
